Ouverture d’un lieu d’exposition temporaire.
Introduction
Nous avons conseillé un client pour obtenir les autorisations nécessaire à la création, l’ouverture et l’exploitation d’un lieu d’exposition temporaire, au sein d’un bâtiment désaffecté, dans un calendrier très contraint.
Pour qui ?
Notre client est une entreprise culturelle active dans le domaine de l’art contemporain et la promotion du street-art.
Pour quoi ?
Notre client a obtenu l’accord d’un promoteur pour créer, pendant la phase d’instruction d’un permis de construire et de préparation des travaux, une exposition de street-art dans un bâtiment désaffecté destiné à être transformé en immeuble de logements.
Cette opération créait, temporairement, un établissement recevant du public et nécessitait plusieurs autorisations administratives à ce titre.
Comme ça
L’utilisation temporaire d’un lieu désaffecté, en général pendant la période nécessaire à la programmation de son nouvel usage, aux procédures et à la préparation des travaux est une pratique récente, en fort développement, appelée « urbanisme transitoire ».
Ces occupations éphémères nécessitent également des autorisations dont l’instruction peut être assez longue.
L’opération lors de laquelle nous sommes intervenus avait pour particularité une contrainte calendaire forte, puisqu’une période de l’ordre de 6-8 mois maximum était laissée à l’organisateur de l’évènement pour concevoir le projet, élaborer les dossiers de demande d’autorisation, les obtenir, réaliser les travaux et laisser les artistes s’emparer du lieu, puis exploiter l’exposition.
Notre approche a consisté non pas à indiquer les autorisations à solliciter et les procédures à suivre en fonction de la situation du bâtiment et d’une configuration prédéterminée de l’évènement, mais à proposer au client un chemin critique de projet le plus court possible, en procédant ainsi :
– identifier les législations potentiellement applicables (urbanisme, établissement recevant du public, périmètre de visibilité d’un monument historique, etc.) et les procédures et autorisations ;
– déterminer avec le client la configuration du projet (modification ou non de l’aspect extérieur du bâtiment, ouverture ou non au public de certaines parties des locaux, cloisonnement provisoire, etc.) de façon à être soumis aux procédures dont la durée très courte d’instruction (absence de demande de dérogation et de passage en commission, etc.) et le phasage permettaient de respecter le calendrier tout en exploitant au mieux le lieu ;
– assister le client pour la constitution des dossiers et leur instruction.
L’évènement a ainsi pu se dérouler avec les autorisations requises, dans le respect des délais qui nous avaient été présentés. Il a un rencontré un grand succès public et critique et a également servi de démonstrateur, ces usages éphémères de lieu dans un calendrier contraignant et un environnement règlementaire complexe ayant vocation à se développer.
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