Tous sont egaux devant la loi et ont droit sans distinction a une egale protection de la loi. tous ont droit a une protection egale contre toute discrimination qui violerait la presente declaration et contre toute provocation a une telle discrimination.
Le texte se positionne en hauteur, à l’exemple des bâtiments des grandes institutions judiciaires. Il se déroule en frise, sur les bandeaux métalliques, visible dès le hall d’entrée, du comptoir d’accueil au salon d’attente, et jusqu’à la coursive autour de l’escalier central. Il enveloppe le spectateur et, du fait de sa déconstruction, le met dans l’expectative. En effet, le texte décomposé provoque une lecture différée, interrompue par des espaces libérant des groupes de lettres et des mots dont la signification est incertaine. L’œil interrogateur repère ces mots et ces bribes de mots suscitant du sens dans un autre contexte.
Le regardeur indécis essaye de recomposer les morceaux à la recherche d’un tout ou d’une vérité et confère ainsi à leur visualité une lecture multiple, abstraite, énigmatique, prégnante et poétique. La présence de ce texte qui ne se dévoile pas immédiatement, capte l’imaginaire. Il projette le visiteur, acteur de son entrée personnelle, dans une affirmation universelle qui sous-tend nos droits et nos devoirs et que recouvrent les valeurs portées par ce cabinet d’avocats.
P.C.
Philippe Cazal, Article 7
Production artistique Galerie Georges Verney-Carron
Collection Jakubowicz Mallet-Guy et Associés, 2007
Jakubowicz Mallet-Guy et Associés, 18-20 rue Tronchet, Lyon 06